Déterminer l’allergène responsable
Votre médecin traitant peut vous orienter vers un allergologue en cas de suspicion d’allergie saisonnière afin de déterminer l’allergène. L’identification de l’agent responsable – pollen de graminées, de cyprès, d’animaux, d’acariens — est importante pour pouvoir adopter les mesures préventives nécessaires. L’allergologue procède généralement à des tests cutanés.
Réduire l’exposition à l’allergène
En cas d’allergie au pollen, il est conseillé :
- D’éviter de tondre la pelouse et autres activités exposant à une importante quantité de pollen
- De ne pas sécher le linge dehors pour éviter que le pollen s’y dépose
- De fermer les vitres de la voiture durant les trajets
- De recourir à un purificateur d’air ou un climatiseur quand il fait chaud au lieu d’ouvrir les fenêtres
- D’aérer la maison de préférence tôt le matin ou tard le soir, quand le taux de pollen est au plus bas
- De changer de vêtements et de se laver les cheveux après chaque sortie.
Si l’allergie de printemps est due aux acariens :
- Utilisez une housse antiacariens pour recouvrir le matelas
- Changez fréquemment et nettoyez soigneusement le linge de lit à l’eau chaude
- Nettoyez régulièrement les tapis et la moquette avec un aspirateur doté d’un filtre performant
Dans tous les cas, il est important de réduire l’exposition aux facteurs aggravants comme la fumée de tabac, les courants d’air, les variations de température et la pollution de l’air. Une bonne hygiène nasale en recourant à une solution saline est primordiale. Un lavage des yeux avec du sérum physiologique tous les soirs est également conseillé.
Consulter les bulletins polliniques
Le RNSA ou Réseau national de surveillance aérobiologique installe à travers la France une centaine de capteurs pour détecter le taux de pollen dans l’air. Les données sont consultables sur internet et permettent d’adopter les gestes préventifs nécessaires pour éviter une crise allergique.
La désensibilisation
Si les traitements symptomatiques à base d’antihistaminique ou de corticoïde ne sont pas concluants, le médecin peut conseiller une désensibilisation consistant à exposer l’organisme à une dose croissante de l’allergène responsable et à l’y habituer petit à petit. Ce traitement peut durer 3 à 5 ans et il est administré par voie orale ou par voie cutanée grâce à des patchs d’allergènes.